Griet Dupré (sculptures), Hugo Demaegd (peintures), Jan Puttevils (photographies) et Vera Stoefs (céramiques) mettent la terre à l'honneur dans l'exposition de leurs travaux récents.
EARTHWORKS décrit l'interaction culturelle et existentielle de l'homme avec une terre qui ne se contente plus d'un rôle passif.
Quatre artistes, quatre facettes d'un thème d'actualité à la fois fascinant et surprenant.

 

ℹ INFOS PRATIQUES

Dates de l'exposition
Du 6 au 21 août 2022 

Horaires de l’exposition
Le weekend de 11h à 17h

Vernissage
Le vendredi 5 août de 18h à 22h.

Entrée gratuite, sans réservation

+ Visites guidées (en FR, NL, DE et EN) organisées à la carte sur RDV à propos de cette exposition artistique, le quartier des Marolles et qui incluent un mot d'explication sur le Mont-de-Piété : contactez Dirk Van Roy par email (vanroydirk@telenet.be) ou par téléphone (0475/38 95 44).

 

ℹ ARTISTES

ℹ Griet Dupré

L'œuvre de Griet Dupré est puissante, mais difficile à cerner. Le pouvoir de l'inconnu ? Elle veut regarder l'incompréhensible avec attention. Et peut-être, de cette façon, y découvrir quelque chose de significatif.
Griet Dupré : "Ces dernières années, j'ai cherché un contrepoids à la sur-organisation de ma vie actuelle en modelant dans mon atelier. Je commence une sculpture et je ne sais pas si, et comment elle va se terminer.
"J'y trouve aussi un exutoire pour mes sentiments d'amour et de douleur qui, pour moi, se manifestent si souvent ensemble et forment quelque chose de beau."

 

ℹ Hugo Demaegd

Qu'adviennent les événements auxquels vous ne pensez plus ? Est-ce qu'ils changent ? Les souvenirs sont-ils colorés selon votre propre cadre de référence ? Est-ce qu'ils deviennent plus beaux pour quelqu'un qui cherche la beauté ? Et la mémoire, en change-t-elle le sens ? Les thèmes d'actualité d'hier disparaissent-ils définitivement ou avons-nous simplement oublié à quoi ils ressemblaient exactement ? 
Dans la série de peintures "Lost or forgotten ?", Hugo Demaegd explore l'interaction entre la signification et la formation d'images à partir de la mémoire.

 

ℹ Jan Puttevils

Quand je ne voulais pas étudier, enfant, je dessinais des vaisseaux spatiaux dans une sorte de coupe transversale architecturale.
Plus tard, avec des photos de façades, de rues, de détails, je me suis mis à faire de grands collages de photos et à reconstruire les vaisseaux spatiaux de ma jeunesse. Je transforme les constructions utopiques des villes planifiées en de nouveaux vaisseaux spatiaux futuristes qui sont également impossibles et qui ont pourtant un semblant de réalité en eux.
C'est une ode à l'architecture des villes qui ont surgi de l'esprit des architectes comme un concept total, une utopie. Ces villes ont une structure bien pensée, leur propre langage des formes, la signature de(s) (l')architecte(s)  et leur propre caractère forment ainsi une unité. 
Je travaille sur la base d'une structure planifiée, j'esquisse un concept, que j'essaie ensuite de construire rigoureusement et de compléter. Mais comme pour les villes planifiées, une croissance organique se développe. Des éléments sont ajoutés qui n'étaient pas planifiés, qui n'étaient pas prévus. Mais qui, dans l'ensemble, fonctionne. Comme dans le cas des bidonvilles, des choses se développent qui n'étaient pas prévues dans ma structure planifiée. 
Le processus, la construction de ces collages, est un travail méticuleux et de longue haleine qui est parfois agréable, parfois éprouvant, et souvent surprenant.

 

ℹ Vera Stoefs

Vera Stoefs fabrique de la vaisselle en porcelaine contemporaine, qui peut être utilisée dans différentes combinaisons et qui raconte donc toujours une nouvelle histoire. L'époque où les gens achetaient un service de table complet est révolue", dit-elle, "les gens aiment composer leur table en fonction de l'occasion, et la vaisselle ne doit pas nécessairement être la même.  J'aime répondre à cela. La création d'ustensiles est un choix conscient, peut-être aussi dû à une approche terre-à-terre. En tant que créatrice/conceptrice, elle estime qu'une pièce doit servir à quelque chose. Ses objets - avec leur forme géométrique apparemment simple, leur ligne pure et leur finition détaillée - apportent légèreté et beauté à la vie quotidienne.

Ce qui a commencé il y a presque trente ans comme un passe-temps issu du désir de faire quelque chose de ses mains, est devenu une sorte de retour aux sources. 
"La céramique - et surtout le tournage - c'est être à l'écart du monde. Vieillir avec l'argile, c'est ainsi que je vois mon avenir".