La Société Royale Uccle Centre d’Art est une association d’artistes ucclois en perpétuel mouvement, se renouvelant et se réinventant depuis 1922. Ce cercle artistique, qui a donc plus de 100 ans d’existence, regorge d’artistes pratiquant des techniques diverses telles que la sculpture, la peinture, le dessin, la technique mixte, le collage, la photographie, le papier, le textile et le verre.
L’exposition au Mont-de-Piété vous fera découvrir les créations de 27 artistes qui vous dévoileront leur monde intérieur.
ℹ INFOS PRATIQUES :
Dates de l'exposition
Du vendredi 31 mai au dimanche 16 juin 2024
Horaires de l’exposition
Les mardis (10h - 16h), vendredis (14h - 22h) et les weekends (11h - 18h)
Vernissage
Le vendredi 31 mai 2024 (18h - 22h)
Concerts les vendredis
- Le vendredi 7 juin à 19h30 : concert de jazz manouche « Nie ma problema Swing Project ».
- Le vendredi 14 juin à 19h30 : concert de musique classique de Juliette Eftekhari (violoncelliste) et Eliot Woolley (guitariste).
Entrée gratuite, sans réservation
ℹ LES ARTISTES
ℹ Caroll ADLER (Technique mixte)
Le travail de Caroll Adler naît d’un questionnement sur l’habitat. Il se construit autour de sa perception de l’espace qu’il soit intérieur ou extérieur, mental ou social. L’artiste tente, en jouant sur les perceptions du spectateur, de mener ce dernier à expérimenter la limite poreuse qui s’étire entre cage, habitat et frontière.
Sur la toile, des nuées humaines parcourent des structures géométriques. Perspectives jaillissantes, éclatées, béantes, qui enchevêtrent l’espace et désorganisent les plans.
ℹ Sophie ALOUF (Technique mixte)
La peinture de Sophie Alouf se conjugue avec sa pratique de graphiste. Depuis plusieurs années, sa passion secrète et silencieuse s’expose enfin au public.
Son alphabet, proche des recherches typographiques, décline un ensemble de formes simples : carré, rectangle, triangle, cercle… le plus souvent intégrés dans un format carré.
Les titres des toiles (visages, couples, totem, masque, personnages) renvoient à une symétrie anthropomorphique.
Ce schématisme de la figure humaine, cette réduction à des moyens élémentaires s’appuient sur sa syntaxe de graphiste : la communication par l’essentiel.
ℹ Valérie ALTER (Technique mixte)
L’artiste plasticienne Valérie Alter ne se laisse pas enfermer dans une catégorie. Avec son œuvre protéiforme en
constante réinvention, elle exploite les rapports entre la photographie, la peinture et l’espace.
Valérie Alter offre au spectateur une réflexion sur la délicate essence de l’être. Une méditation sur le monde organique où l’immersion dans la matière est quasi totale. Cette attention portée aux textures surgit par un bouleversement des échelles. Le regard sur la matière est incontournable et renforcé par le support même des tableaux.
L’éphémère et l’invisible sont capturés grâce au médium photographique que l’artiste utilise comme un outil et jamais comme une fin. Le travail du plissement aussi bien que l’emploi de la résine font de chacun de ses tableaux photographiques une création unique issue de l’expression directe de l’émotion individuelle.
ℹ Jennifer BEGG (Technique mixte)
Graphiste de formation, Jennifer a été impliquée au long de sa carrière dans de nombreux projets dans les domaines du design, de la mode et de la décoration avant de se concentrer sur une activité purement artistique.
Ses origines américaines l’ont amené à s’intéresser aux techniques du patchwork et du quilting. Sa passion pour l’artisanat et pour le travail du textile s’est alors combinée à toutes ces influences pour produire ces compositions faites de tissus, de formes abstraites, de couleurs, de couches superposées et de fines lignes pointillées.
Les actions de faire et défaire, enlever et rajouter, font évoluer l’équilibre recherché dans ses tableaux. Le choix des tissus est le fruit de trouvailles personnelles, de tissus recyclés, donnant ainsi une signification particulière à chaque création. Jennifer est en constante recherche de techniques différentes pour évoluer dans son art.
ℹ Ariane BOSQUET (Technique mixte)
Le Mali, le Bénin, le Burkina-Faso sont autant de repères contribuant à comprendre mieux l’œuvre d’Ariane Bosquet, «Un Bosquet» ne ressemble à rien d’autre… voudrions nous dire, dès lors qu’il occulte une forêt bien dense déjà de démarches créatrices au centre desquelles se retrouvent autant de matériaux bruts à l’origine, érigés en œuvres d’art, nées de son imaginaire poétique aux ressources sans cesse en renouvellement. Simplement à titre d’exemple, voyons plutôt.
Des tôles rouillées ou treillis métalliques torturés à des reliquats de portes antiques en bois; des tesselles accidentées en verre, pierrailles colorées, toiles, soies, cotons ou chiffons assemblés en patchworks ou pagnes; des luxuriants tissus Bazins aux constructions de «fruits flamboyants» et feuilles desséchées de palmiers; des gamme de cartons, papiers, fibres naturelles teintées en quête d’un bien singulier «night blue», Ariane Bosquet, année après année, invite l’observateur à poursuivre son voyage intime au rythme d’ escales décalées.
ℹ Cathy BROUWEZ (Technique mixte)
De formation artistique lors de nombreux stages de peinture et de dessin, dont une année à l’académie d’Uccle, rue rouge.
Ses techniques préférées sont la peinture à l’huile et le pastel sec. Pour le moment ses sujets de prédilection sont les matières, comme le textile, le bois ou autre objet.
Elle aime également le portrait et la nature.
ℹ Myriam CASSIERS (Textile)
Son travail se déploie autour de la notion de la trace : celle que tout être vivant laisse sur la planète. Ces traces se croisent, s’enchevêtrent pour finalement se donner à voir et former matière. Elles sont interdépendantes et tissent une communauté de destin.
Ses travaux cherchent à rendre visible cette infinie richesse, à démêler l’écheveau, à mettre en lumière les aspects multiples du vivant.
Elle aime montrer ce que l’œil ne voit plus, regards infinis sur la vie.
Le verre a été longtemps son matériau de prédilection.
Aujourd’hui sa recherche l’amène à explorer les « matériaux souples » et à les combiner en utilisant les techniques les plus adéquates au projet (crochet, tissage, dentelle, pliage, …).
ℹ Mireille DABÉE (Technique mixte)
Peintre, photographe, auteure-réalisatrice, journaliste.
Photographie, cinéma, vidéo, dessin, peinture à l’huile, création de livres-objets, happenings sur cimaises vivantes, transposition d’écrits ou de photos sur transparents et autres créations, permettent à l’artiste
d’exprimer les différentes facettes de sa quête de l’humain.
C’est avec de grandes compositions à l’huile sur panneaux marouflés qu’elle fait connaître sa recherche picturale, dès 1975. Elle développe, dès le début, une peinture de la vie cellulaire onirique, magique et
fantastique, inspirée de la nature et du corps humain. Ce « microbiologisme imaginaire » se nourrit des couleurs et des formes des organismes primitifs, des premières manifestations de la vie animale et végétale, nées de la mer et de la terre, des forces reliant atomes et molécules partout dans le cosmos. La recherche des mêmes structures dans les différents règnes l’amène à réaliser des polyptiques sur le thème des quatre éléments, d’abord en peinture, puis en photographie. Par l’association de diptyques, triptyques, quadriptyques, l’artiste explore les cycles de la vie et les lois de l’univers, de l’infiniment petit à l’infiniment grand.
ℹ Claire de BRABANT (Technique mixte)
Claire de Brabant est tour à tour, peintre, dessinatrice et photographe. Ce qui la motive est la découverte de nouveaux territoires d’émerveillement . Pour elle, ce qui compte, avant tout, c’est que sa vie, elle-même, soit une œuvre d’art.
Afin d’atteindre cet objectif, la qualité et la maîtrise des pensées est l’essentiel du travail. La contemplation de la vie sous toutes ses formes, tous les sens en éveil et le mental en veilleuse, permet de voir la vie apparaître dans toute sa magnificence comme la plus belle des œuvres d’art. L’acte artistique devient, avant tout, le fait de voir, de sentir, d’entendre sans être parasité par le mental, dès lors, le monde se révèle dans toute sa splendeur.
L’artiste n’est là que pour transmettre ce qu’il a vu, senti, entendu, touché… Il ne fait que donner à voir ce que lui-même a entrevu…
ℹ Monique DEMEUSE (Technique mixte)
L’amour des matières et des couleurs l’entraine sur le chemin labyrinthique de la création. Regarder, s’imprégner, méditer puis dessiner, peindre et se laisser porter par la spontanéité du geste. Voyager du visible à l’invisible.
ℹ Maggy DEMOULIN (Technique mixte)
Entre 1950 et 1955, Maggy Demoulin se forme à Bruxelles, grâce à l’enseignement de Jacques Maes et de Paul Fronier. Parallèlement à ses recherches picturales, elle s’investit dans la décoration, les vitrines, le théâtre et diverses manifestations artistiques.
Elle perfectionne ensuite son travail à l’acrylique auprès de Dirk Vonck, en 1979 à Uccle, puis chez Nicole Dubuisson, qui l’initie à l’étude des nus, réalisés au pastel, à la gouache ou à l’encre de Chine. Puis, c’est à l’atelier de Françoise Bellière qu’elle découvre le travail des matières, usant de sables, de colles ou de pigments, sur différents supports. L’artiste expose notamment chez elle ou à la galerie Accolade.
C’est à partir de 2002 que des prix, dont ceux attribués à sa peinture par la commune d’Uccle, mettent son travail en évidence et la font apprécier du public.
ℹ Annabelle DRORY (Peinture)
Annabelle Drory a toujours été fascinée par la mer, sa ligne d’horizon, ses lumières, son bruit, ses vagues, ses couleurs changeantes et ses perspectives.
Après l’avoir beaucoup photographiée et surtout celle des pays du Nord dans laquelle elle puise sa principale inspiration, elle s’approprie aujourd’hui la toile de manière instinctive, avec le souvenir du réel mais avec l’interprétation personnelle qu’elle en fait, reflet de sa sensibilité, de son moi intérieur.
Telle une éponge naturelle, d’un regard étonnant, Annabelle Drory absorbe avec volupté ce que nous n’avions pas vu et nous en restitue la quintessence par un savant mélange de lumières, de matières et d’égarements maritimes.
« Le point de départ de mes peintures est souvent intuitif, les matières façonnées par le couteau et les accidents imprévisibles m’aidant à tisser un lien entre le construit et la part de rêve. Je privilégie les couleurs minérales, les demi teintes et les camaïeux de gris et bleus qui s’allient harmonieusement aux couleurs de la mer et du voyage ».
ℹ Clémentine EMPAIN (Collage)
Autodidacte et curieuse, Clémentine Empain a toujours aimé créer, inventer, expérimenter. Elle travaille de manière très instinctive, l’exigence de la technique s’ajoute en deuxième temps, venant l’aider à finaliser son travail. Elle rend son travail plus personnel en créant ses propres couleurs et formes. La création de ses couleurs est un élément-clé dans son travail et là aussi elle expérimente en mélangeant différentes teintes de peintures acryliques jusqu’à trouver celles avec lesquelles elle a envie de travailler. Ce qu’elle aime aussi dans le collage, ce sont les superpositions de papiers qui apportent à l’œuvre du relief et un léger jeu d’ombres. D’ailleurs lors de l’encollage, Clémentine cherche à faire ressortir les contours des éléments cachés par ceux du dessus.
ℹ Danielle GOLDSTEIN (Peinture)
Danièle Goldstein pratique le dessin et la peinture depuis l’enfance. Harpiste, elle compose et enseigne la musique, et poursuit son parcours de peintre en participant à de nombreuses expositions à Bruxelles, Liège,
Mons et Paris. Naturaliste, l’artiste réalise une série de tableaux mycologiques, exposés à l’Université de Mons.
Elle poursuit une oeuvre tournée vers la nature qu’elle interprète dans son infinie variété, en passant de la grandeur des paysages de montagne à l’intimité d’un jardin fleuri, d’un arbre centenaire ou d’un parterre de champignons.
L’artiste décline les verts et les bleus dans une multitude de tonalités, aux couleurs automnales, rouges, oranges et jaunes. Tentée par l’abstraction, elle propose également des compositions nerveuses, pleines de vitalité.
ℹ Jean-François GRIMAU (Technique mixte)
« L’Art réunit les gens. L’Art me permet de faire de belles rencontres humaines. J’ai toujours aimé dessiner. Tous les supports papiers sont bons. (journal, agenda, ticket de caisse…) Evidemment, du beaux papiers dessins, c’est mieux.
C’est en rentrant dans la vie active que j’ai décidé de chercher une école, une académie où je pourrais progresser, apprendre des techniques, m’épanouir…J’ai eu de la chance de rencontrer des professeurs qui m’ont toujours laissé une pleine liberté dans mon travail.
J’essaie d’utiliser plusieurs techniques que ce soit du pastel gras ou doux, du crayon, aquarelle, fusain, brou de noix, peinture acrylique, …
J’attends de l’avenir d’approfondir mes connaissances, de faire de nouvelles rencontres artistiques enrichissantes, de partager ma passion avec d’autres. »
ℹ Marc JADOUL (Peinture, sculpture)
Formé à l’école de la vie, peintre et sculpteur autodidacte.
Après avoir été aquarelliste durant plus de 15 ans, il prend un virage à 180°pour se tourner vers l’acrylique sur toile qu’il apprécie pour sa texture onctueuse et son séchage rapide.
Après plusieurs essais de sculpture sur terre, mousse symétrique, polyester, pierre, métal, c’est le bois et la tronçonneuse qui le séduisent définitivement.
Sa démarche artistique n’a d’autre but que le plaisir de peintre, de sculpter pour libérer ses émotions en total osmose avec la matière qu’il travaille.
Son optimisme, réalisme, très attiré vers l’être humain, les animaux et la nature sont ses principales sources d’inspiration.
ℹ Samina KETELBUTERS (Art du papier)
Son objectif principal est la communication d’un message basé sur l’écologie,le respect de notre environnement, de notre planète terre.
Elle crée en recyclant du papier journal. Elle déchire le papier en bandelettes et à l’aide d’un rouet tord les bandelettes de journal pour les transformer en fil de différentes épaisseurs.
Les couleurs des fils seront celles des imprimés du papier journal.
Elle explore et expérimente les possibilités du fil en fibre de papier dans différentes créations, installations, tissages, objets.
ℹ Dominique LEFEVRE (Peinture)
Installé à Bruxelles depuis 35 ans, Dominique Lefèvre nous accueille dans son univers imaginaire.
Il nous véhicule dans l’immensité d’un espace intemporel, comme le ferait un éclaireur averti dans un continent inexploré.
Il réalise une œuvre apaisante, capable d’occulter les sources de conflits qui nous cachent l’essentiel, pour nous apporter une harmonie si précieuse dans nos vies trépidantes.
Guide silencieux, il nous surprend par la maîtrise de sa technique passant du pinceau à l’aérographe.
ℹ Robert LEYTENS (Sculpteur)
De 14 à 18 ans, engagé chez plusieurs artisans et artistes Delbrouke, Gercyl, Strebelle, fonderie d’Hart national, Robert LEYTENS a suivi les cours du soir en sculpture à l’académie de Saint -Gilles, en orfèvrerie aux arts et métiers, en architecture à Saint Luc.
Il a reçu la Grande Médaille d’argent du Gouvernement et le prix du Bourgmestre de Forest/Bruxelles.
Engagé par l’institut du patrimoine artistique pour effectuer divers travaux de restauration pour le palais Royal.
En 1963, il débute sa carrière à la Sabena en tant que chargé d’études d’aménagement et décoration, des agences et bureaux techniques.
Lors de ses multiples voyages professionnels, il modelait à bord des avions des petits modèles en cire qu’il agrandissait à son retour pour concrétiser ainsi ses émotions.
ℹ Marina OSADTCHOUK (Peinture, dessin, gravure)
Diplômée de l’Ecole d’Art de Minsk, Belarus (Professeur de dessin) et de l’Académie des Beaux -Arts de Kiev,Ukraine (Peintre-restaurateur).
Après avoir travaillé pendant plusieurs années en tant que restauratrice de tableaux anciens, Marina OSADTCHOUK s’est tournée vers plus de créativité.
Elle n’a pas une démarche, un style, un genre qu’elle développe d’une manière linéaire. Mais si l’on doit définir une continuité dans son travail, c’est l’humain et la figure humaine qui reviennent le plus souvent. Pendant des années elle s’est concentrée sur le portrait et elle a exploré le thème du corps en mouvement, spontanéité du geste, jeu de la transparence et de la matière, la luminosité.
Elle s’est aussi intéressée à la gravure. Après avoir étudié les procédés plus classiques (différents procédés de gravure sur métal), elle se tourne vers d’autres supports et procédés (linoléum, plexiglas). L’image se crée étape par étape, avec sa part d’imprévus, avec les variations d’impression, de superpositions, de matières…
ℹ Natalie ROLIN (Technique mixte)
Natalie Rolin se nourrit d’une multitude de perceptions : images, sons, paroles, textes…. et opère ensuite un tri un peu comme le zoom d’un photographe.
Il y a d’une part la prépondérance de l’humain et d’autre part la matière (pastel sec, fusain, encre) et la variation du trait (souple, dur, haché, velouté, déchiré…).
S’opère alors une fusion entre l’intériorité de la personne (ce qu’il y a derrière le miroir) et la matière.
Elle devient l’acteur et le spectateur de son œuvre et c’est le dessin qui la guide car elle lui reconnait une existence propre…..Il est comme la peau du personnage intérieur ; il est de l’ordre du tactile, du touché…..
L’œuvre une fois achevée n’est pas enfermée par sa vision mais elle revit grâce aux propres perceptions des spectateurs. Elle n’impose donc rien et crée un langage qui lui est propre.
ℹ HiRo SAIKA (Technique mixte)
HiRo Saika est la troisième génération d’artistes YAGI SAIkA.
Elle étudie l’art à l’Académie de Bozar, à l’atelier Marianne DOCK à Bruxelles et à l’école d’art de Wimbledon.
Son travail utilise le motif animal pour exprimer l’expression de l’homme, un problème social, un problème privé, la paix, la liberté. Elle adore utiliser la technique du mixte, peinture à l’huile, peinture acrylique, encre (japonaise) sur toile, papier, etc. Elle réalise également du papier mâché (3D).
ℹ Marie-Christine SOMER (Photographie)
Dans la continuation de son travail en sculpture, ses photographies témoignent de son intérêt continu pour la matière, son essence, son énergie. Ses clichés scrutent l’intimité de la matière, la captent au plus près, décontextualisent l’objet. Ceci a pour effet de renouveler le regard sur des choses pourtant connues.
Ce travail suit celui de composition des photos qui participe également de cette volonté de solliciter un regard neuf sur un environnement a priori banal. Ces compositions, qui consistent à dédoubler l’image en miroir, faites à partir d’éléments naturels, mais aussi de câbles électriques et de fragments de paysages urbains traversés par des caténaires, créent des motifs géométriques, kaléidoscopiques. Elles réenchantent le monde, insufflant une poésie là où on ne s’y attendait pas.
Ses photographies invitent à dépasser les apparences pour regarder au-delà d’une lisibilité immédiate et convenue de l’image, induisent une projection imaginaire de l’univers singulier de l’observateur.
ℹ Tom SOYER (Peinture, Street art)
Depuis l’âge de l’adolescence Tom parcourt les commerces pour y peindre leurs devantures , leurs vitres à Noël ou leur logo de façon définitive.
Il fait également des tableaux dans son atelier, des portraits ou des voitures anciennes…
Il tient ses origines artistiques entre l’art nouveau et l’art urbain.
ℹ Richard THOMAS (Sculpture)
Richard Thomas apprend le métier de tailleur de pierre chez les Compagnons du Devoir et accomplit son Tour de France. Il travaille en restauration de monuments historiques à l’œuvre Notre Dame de Strasbourg et à l’atelier de la cathédrale de Bâle. Il y a été très marqué par la sculpture germanique et par l’Art gothique en général. Au contact d’artistes rencontrés à la fondation de Coubertin à St Remy les Chevreuse (fonderie d’art), en Suisse et en Irlande, Richard Thomas découvre la sculpture qu’il a appris de façon autodidacte en dehors de toute formation académique. Installé en Irlande, il y est influencé par l’art irlandais des VIIème et IXème siècle et l’abstraction qui le caractérise. La stéréotomie ou l’Art du trait des tailleurs de pierre constitue l’ossature de son inspiration et se traduit en lignes géométriques hélicoïdales dans certaines œuvres. Très attaché au symbolisme de l’Art Hermétique son travail est une invitation à s’élever vers la spiritualité.
ℹ Irène TYTGAT (Art du papier, art du verre)
La rencontre avec Agnès France, une artiste du papier, fait naître en elle une véritable passion pour le travail du papier. Depuis l’élaboration de la pâte colorée jusqu’à la naissance des feuilles, une à une, pressées, séchées, découpées, collées, ses œuvres éclatent de lumière et de chaleur et font deviner ses sources d’inspirations inépuisables que sont le soleil, le ciel, l’eau et la terre.
Au côté de toutes ces disciplines, s’est installé l’amour du verre. Couper, placer et laisser fondre. Modeler, mouler et toujours laisser fondre. Tailler, poncer, polir, graver et regarder au travers la lumière jouer avec les facettes. Dans ses œuvres de verre, l’artiste utilise les couleurs et la transparence pour diffuser la lumière et les éclats de vie.
Son objectif est de partager, avec le regard et le cœur de l’autre, la fragilité d’un fragment de seconde, la magie d’un instant, la lumière du temps qui s’écoule, autant de parts d’amour pour la nature toute puissante et généreuse. Les œuvres d’Irène TYTGAT sont passeuses d’une alchimie poétique qui pose des couleurs sur la grisaille du quotidien.
ℹ Anny van GORP (Peinture)
Artiste membre mise à l’honneur à l’occasion de cette exposition
Décédée en février 2024
Après avoir pratiqué le dessin et la peinture figurative, Anny van Gorp a, petit-à-petit, abandonné le trait précis pour le geste et la trace ; et c’est en découvrant les œuvres du peintre ZAO WOU-KI que la peinture abstraite s’est imposée à elle. L’objet de la peinture n’est plus le sujet mais le travail de la forme et de la couleur et ses peintures invitent à abandonner toute référence connue afin que le spectateur soit submergé par la poésie dont elles sont chargées.
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